Dès l’antiquité, les romains se servaient de la lavande comme parfum : ils en mettaient dans le linge pour le laver (d’où son nom), dans l’eau du bain, dans les armoires pour parfumer et pour éloigner les mites.
En Inde, la lavande est utilisée pour ses propriétés médicinales depuis plusieurs siècles, la médecine traditionnelle ayurvédique lui prêtant des propriétés antidépressives. La lavande fait aussi partie intégrante de la médecine Andaise, notamment pour réguler le flux menstruel, ou pour aider à dormir.
En Europe, dès le Moyen Âge, elle est cultivée dans les jardins. Elle est présente dans ceux des herboristes et des monastères. Elle est alors employée pour ses vertus cicatrisantes, anti-poux, antiseptiques et antivenimeuses (notamment en cas de morsure de serpent), ainsi que pour combattre la peste, sous forme de fumigations ou d’emplâtres.
Les premières recherches scientifiques datent du XVI° siècle, à la faculté de Montpellier. Celle-ci confirme à cette époque les propriétés tonifiantes et antiseptiques de la lavande.
À partir du XVIII° siècle, on observe un développement de ses usages médicinaux.
Source : Guide Phytosanté |